Dans la Drôme, un nouveau site d’enrichissement d’uranium et la 1ère des deux tranches de ce projet a été inauguré officiellement en mai 2009 par le Premier Ministre.
Le procédé de centrifugation que développe ce client succède à la technique de la diffusion gazeuse appliquée depuis trente ans sur une unité voisine, appelée GBI, du nom de son premier patron.
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Le passage de témoin s’étalera sur sept ans. L’unité dite « sud » de GBII à commencé sa production en avril 2011, en attendant l’unité nord, puis l’arrêt de GBI. Le tout à isoproduction : de quoi alimenter une centaine de réacteurs. Avantage premier cette nouvelle technologie consommera 50 fois moins d’énergie que la précédente technique.sources : UsineNouvelle.com
Quelques chiffres :
- 100 lots d’études, fournitures et travaux
- 50 contractants principaux,
- 600 personnes sur le chantier (hors maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre)
- Avec un coût global de 3 milliards d’euros, l’usine GBII représente l’un des investissements industriels français les plus importants de la décennie.
La production d’uranium de ce site très sensible et sécurisé est contrôlée par un important “système de contrôle commande” dont le réseau est construit avec environ 400 commutateurs Hirschmann et environ 400 automates de Schneider Electric divisé en 8 parties. Chaque partie est, essentiellement, conçue sur la base d’un réseau en anneau couplé sécuritairement à un anneau principal et construit avec environ 50 commutateurs et 50 automates. Il intègre des fonctions de sécurité avec mot de passe dédiés, VLANs, routage, filtrage de contenu et de gestion SNMP entre autre…
En conséquence des dégâts réalisés par STUXNET, la sécurisation du réseau est implémentée en 2013 et il est particulièrement complexe de mener à bien cette mission parce que tous les dispositifs de sécurité sont mis en œuvre lors de l’exploitation normale de l’enrichissement d’uranium et, donc, sans arrêt de l’usine.
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